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Anne Christin Meyer-Gerspach et Bettina Wölnerhanssen analysent les effets du sucre sur l’organisme. Leur message est clair : la consommation de sucre en Suisse doit être réduite. Les effets nocifs du sucre concernent la population dans son ensemble et pas uniquement les personnes en surpoids. Pour les deux chercheuses, l’information est primordiale : les gens doivent avoir conscience du mal qu’ils se font.

Thèmes et objets MNT/Addictions de printemps 2025 (3-21 mars 2025)

Le niveau de diffusion de la gestion de la santé en entreprise (GSE) en Suisse se maintient. Près de 71% des entreprises de 10 collaborateur-trice-s et plus pratiquent la GSE. Cette part s’élève même à 75% chez les entreprises d’au moins 50 collaborateur-trice-s. Ces données sont issues du dernier monitoring de la diffusion de la GSE 2024.

La surconsommation de sucres ajoutés est un enjeu de santé publique, touchant une personne sur deux. Cette année, l’action MAYbe Less Sugar place au fait maison avec moins de sucre pour une vie plus saine et gourmande ! Le chef cuisinier et historien culinaire Philippe Ligron partagera des recettes, tandis que des vidéos sur les boissons sucrées, réalisées en collaboration avec l’humoriste Simon Romang, seront diffusées sur les réseaux sociaux.

Une consommation excessive de sucre est mauvaise pour la santé. Mais il est difficile d'en manger moins, car le sucre est souvent caché dans les produits alimentaires. Alors que de nombreux pays réglementent le sucre, la Suisse est à la traîne. L'émission « Kassensturz » montre quels aliments contiennent une quantité excessive de sucre et dévoile les astuces de l'industrie alimentaire.

Les causes du surpoids et de l’obésité sont complexes et variées. Les mesures de prévention doivent tenir compte de cette diversité. De toute évidence, la consommation de boissons sucrées est un facteur entrant en ligne de compte, vu son rôle majeur dans les problématiques du surpoids et de l’obésité.

L'objectif de ce travail de bachelor est de mettre en évidence les opportunités et les défis que pourrait entraîner l'introduction d'une taxe sur le sucre en Suisse. Il s'agit également de déterminer si une taxe sur le sucre serait suffisante ou si des mesures supplémentaires seraient nécessaires pour réduire la consommation de sucre de la population.

Une étude à grande échelle a mis en évidence un lien possible entre la consommation d'édulcorants artificiels et un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques. Plus de 100 000 personnes ont pris part à cette étude menée sur neuf ans. L'aspartame, l'acésulfame potassium et le sucralose semblent particulièrement problématiques. Bien que les résultats ne prouvent pas une causalité, ils suggèrent un impact négatif sur la santé cardiaque.

De nombreux aliments transformés contiennent des sucres cachés, même des sauces ou des yaourts. Or, le corps n’a pas besoin de sucres ajoutés, car il peut produire lui-même du glucose à partir du pain ou des pommes de terre. Selon un article de la chaîne NDR, une alimentation sans sucre est possible également recommandée. Pour y parvenir, privilégiez les produits frais et non transformés et vérifiez les ingrédients. L’OMS recommande de ne pas dépasser 25 g de sucre par jour.

Le sucre est essentiel au bon fonctionnement du cerveau, mais une consommation excessive peut être nocive. Une méta-analyse montrent qu'une consommation excessive de sucre, en particulier sous forme de boissons sucrées, est associée à une détérioration de la mémoire, de l'attention et d'autres capacités cognitives. Les influences prénatales jouent également un rôle : les enfants dont la mère consomme beaucoup de sucre présentent plus souvent des déficits cognitifs par la suite.