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Selon une étude publiée dans le Lancet, le nombre de personnes touchées par l'obésité a dépassé le milliard. Au niveau mondial, l'obésité a plus que doublé chez les adultes depuis 1990 et quadruplé chez les enfants et les adolescents (5 à 19 ans). Les données montrent également qu'en 2022, 43 % des adultes étaient en surpoids.

Cette revue systématique examine le lien entre les aliments transformés et les effets sur l'état de santé. Parmi les 45 études identifiées, 13 études ont trouvé une relation directe dose-effet. Au total, il y avait un lien direct entre les aliments transformés et 32 paramètres de santé, une consommation élevée d'aliments transformés indiquant un risque plus élevé, par exemple, de maladies cardiométaboliques et mentales, ainsi qu'une mortalité plus élevée.

L'Alliance Obésité Suisse s'engage à sensibiliser la population à la maladie de l'obésité et à ses causes, ainsi qu'à renforcer les offres thérapeutiques, de la prévention au suivi. Pour les personnes concernées, des tests d'auto-évaluation, des conseils pour faire face à la stigmatisation et un aperçu des traitements sont proposés. Des guides d'entretien et des formulaires de remboursement sont à la disposition des professionnels et les journalistes peuvent se procurer des images et des faits.

L'obésité est une interaction complexe de différents facteurs, pour différentes personnes, dans différents pays et cultures. Une stratégie universelle pour tous les individus ne peut pas être la solution. C'est pourquoi la Journée mondiale de l'obésité de cette année ouvre un débat plus large, souhaite entamer des discussions transversales et aborder l'obésité sous un angle différent. Des liens avec des problèmes globaux seront mis en évidence et les idées fausses seront remises en question.

L’obésité représente un défi de taille pour le système de santé suisse. Une collaboration entre les offices fédéraux, les institutions, les professionnels impliqués ainsi que les personnes concernées est nécessaire pour combattre à la source une maladie aussi complexe.

A combien d'années se monte l'espérance de vie en bonne santé? Dans quelle mesure la proportion de la population en surpoids a-t-elle augmenté au cours des trente dernières années? La nouvelle édition de la statistique de poche du thème Santé regroupe dans un format compact des données répondant à ces questions, ainsi qu'à de nombreuses autres, portant sur la santé de la population et les facteurs qui l'influencent, sur les services de santé ainsi que sur les dépenses de santé.

Stucki et al. (2023) montrent des indices intéressants, que les coûts de la santé ont augmenté en 2012 par rapport à 2017 (19,7%), que le principal moteur de la hausse des coûts de la santé est l'augmentation des coûts par patient et que les dépenses les plus élevées des deux années étudiées ont été consacrées aux troubles psychiques. Les dépenses pour la prévention augmentent certes (14,0%), mais ne représentent qu'une part marginale des dépenses totales (2012 : 2,6% ; 2017 : 2,4%).

Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'automne 2023

Parmi la population âgée de 15 ans et plus, 43% étaient en surpoids ou obèses en 2022. Les hommes étaient nettement plus nombreux à présenter un surpoids que les femmes, la différence étant négligeable pour ce qui concerne l'obésité. Après une augmentation sensible de la prévalence du surpoids et de l'obésité entre 1992 et 2012, la tendance s'est infléchie: l'obésité n'a que peu progressé depuis 2012 (de 10 à 12%), tandis que le surpoids est resté stable (31%).

Depuis 1992, l’Office fédéral de la statistique (OFS) mène tous les cinq ans une enquête sur la santé de la population. Selon les derniers résultats, l’état sanitaire général n’a pratiquement pas changé par rapport aux années précédentes : en 2022, 85 % de la population de plus de 15 ans se sentait en bonne santé, et 83 % se disait heureuse.