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Combien de temps d’écran pour les enfants et les jeunes? À partir de quand est-ce trop? Ces questions préoccupent de nombreux parents. Découvrez les recommandations qui existent en matière de temps d’écran et d’une utilisation équilibrée des médias numériques.

Une consommation élevée des écrans et contenus numériques peut entraîner un manque d'activité physique et une mauvaise posture, ainsi que d'autres conséquences négatives pour la santé. Découvrez quels sont les risques et obtenez des conseils pour une utilisation saine des médias numériques.

Depuis 2010, les études JAMES décrivent l'utilisation des médias par les jeunes en Suisse. L'enquête est réalisée tous les deux ans. Plus de 1'000 jeunes âgés de 12 à 19 ans de toute la Suisse sont interrogés. L'étude actuelle montre par exemple comment les jeunes utilisent l'IA, quelles fonctions et applications ils emploient sur leur smartphone, comment et quoi ils lisent et quels aspects problématiques sont liés à l'utilisation des médias.

Interface a étudié le potentiel des aides digitales pour la santé mentale des jeunes pour le compte de la fondation Sanitas Assurance Maladie. Les jeunes sont très enclins à recourir aux aides digitales. Selon l’étude, leur potentiel réside principalement dans la sensibilisation et l’information sur le thème de la santé mentale et dans la réduction des temps d’attente pour un traitement psychiatrique ou psychologique dans les cas aigus mais non graves.

De nombreuses écoles interdisent l'utilisation des téléphones portables pour améliorer la santé mentale des adolescents. L’étude SMART Schools a analysé 1 227 jeunes de 30 écoles, comparant celles avec et sans interdiction. Résultat : les élèves des écoles avec interdiction utilisaient moins leur téléphone en classe, mais leur temps total d’utilisation et leur bien-être ne différaient pas. L’étude suggère que ces interdictions seules ne suffisent pas à améliorer la santé mentale.

D'après un sondage de Sotomo, 82 % de la population suisse est favorable à une interdiction des smartphones à l'école. Les problèmes de concentration et la dépendance des jeunes sont les principales raisons évoquées. Une interdiction de TikTok est également approuvée par 68 % des personnes sondées, dont 60 % des 18-25 ans. Les débats internationaux, notamment en Australie et aux États-Unis, montrent que l'utilisation des médias numériques est une préoccupation mondiale.

Les maladies psychiques dont souffrent les pères après la naissance suscitent un intérêt croissant, notamment dans le domaine de la recherche. Selon des études, environ 10 % des pères souffrent de dépression post-partum. Pourtant, on en parle encore très peu.

Pour l'entourage il est souvent très difficile de reconnaître une dépression post-partum car les personnes concernées essaient de cacher le plus longtemps possible leurs sentiments. Les symptômes se développent généralement de manière progressive et pas soudainement.

Les réseaux sociaux font partie intégrante du quotidien des adolescents, mais leur impact sur la santé mentale reste controversé. Cette revue systématique analyse 13 études et révèle que le temps passé, les activités, l’investissement émotionnel et l’addiction sont corrélés à la dépression, à l’anxiété et à la détresse psychologique. Toutefois, des limites méthodologiques nécessitent des recherches plus approfondies, notamment par le biais d'études longitudinales et qualitatives.

Le rapport du U.S. Surgeon General analyse l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes. Il met en évidence des avantages comme le soutien social, mais aussi des risques tels que la dépression et les troubles du sommeil. Une utilisation excessive augmente ces risques. Le rapport invite les entreprises tech, les décideurs et les parents à renforcer les mesures de protection. Malgré les lacunes de la recherche, des actions rapides sont nécessaires pour mieux protéger les jeunes.