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Souvent, les offres en matière de santé n’atteignent pas les groupes allophones, pauvres et peu formés. Il en va de même pour les personnes incarcérées ou atteintes de troubles psychiques ou de traumatismes. Or, ces groupes défavorisés doivent également avoir accès aux offres de prévention et aux prestations de notre système de santé pour pouvoir améliorer en toute autonomie leur santé et leurs compétences en la matière.

Le rapport montre que certains groupes sociaux en Suisse présentent un risque accru d'hospitalisation en raison de maladies chroniques. Les personnes concernées sont celles qui ont un niveau de formation bas, de faibles ressources sociales et qui ne sont pas intégrées sur le marché du travail. Les gradients sociaux les plus marqués sont observés pour le diabète, l'insuffisance cardiaque, la BPCO et l'asthme.

Dans plusieurs pays du monde, de nombreuses femmes n'ont qu'un accès limité aux soins de santé, alors qu'elles sont souvent plus exposées aux facteurs de risque de MNT en raison des normes de genre et d'autres facteurs tels que la pauvreté, l'éducation ou même le marketing. Il est essentiel d'adopter une approche sexospécifique des MNT afin de réagir de manière appropriée, conformément à la couverture sanitaire universelle et au agenda pour le développement durable.

En Suisse, il existe des inégalités entre les sexes en matière de traitement des maladies cardiaques. Les jeunes femmes sont particulièrement touchées : Le taux de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans est supérieur de 38 % à celui des hommes du même âge. L'étude conclut que des efforts doivent être poursuivis pour mieux comprendre les différences entre les sexes en matière de maladies cardiaques et pour garantir des soins de santé de qualité aux femmes et aux hommes.

A combien d’années se monte l’espérance de vie en bonne santé? Dans quelle mesure la proportion de la population en surpoids a-t-elle augmenté au cours des trente dernières années? Quelle est la part de personnes âgées résidant dans un établissement médico-social ou bénéficiant de prestations d’aide ou de soins à domicile? Combien les ménages dépensent-ils par mois pour la santé? L'édition de la statistique de poche du thème Santé réponde à ces questions.

Le Comité d’experts du dépistage du cancer (Cancer Screening Committee) publie ce jour un rapport sur le dépistage du cancer du poumon en Suisse. La Ligue contre le cancer approuve ses propositions, qui reposent sur des données scientifiques. A ce jour, le dépistage est ni remboursé, ni admis par l’ordonnance sur la radioprotection. La Ligue s’engagera pour que tous les groupes à risque aient accès à l’avenir au dépistage par scanner thoracique à faible dose.

« podcast spectra », série spéciale sur la pandémie: Si une grande partie de la population a psychiquement bien surmonté la pandémie, comme le montrent les données actuelles, on trouve des groupes de la population qui ont parfois beaucoup souffert de la crise voire qui en souffrent encore, telles les personnes ayant des antécédents psychiques, ou encore certains enfants ou jeunes. Qu’avons-nous appris de la pandémie ? Et qu’en est-il de l’égalité des chances ?

petits:pas est une offre de prévention précoce s’adressant à des familles en situation de vulnérabilité sociale, avec des enfants âgés de 1 à 4 ans. Visant à enrichir l’interaction parent-enfant au quotidien, elle est basée sur des activités de jeu et d’éveil stimulant tous les domaines du développement de l’enfant. Privilégiant une approche globale, elle contribue également à renforcer les compétences éducatives des parents et à favoriser l’intégration sociale de la famille.

Ce rapport permet un zoom sur le vécu des familles bénéficiant de petits:pas, ping:pong ou Femmes-/Hommes-Tische pendant le confinement du printemps 2020. Il se base sur des données récoltées entre juin et septembre 2020. Grâce à un sondage quantitatif, ces familles ont été interrogées directement pour la première fois. Le résumé donne un bref aperçu du quotidien des familles et des difficultés qu'elles ont rencontré pendant cette période.

L'offre de prévention précoce ping:pong facilite l'entrée de l'enfant à l'école en organisant des rencontres avec les parents et en leur offrant un espace d'échange et de discussion. Adapté à la grande diversité des familles, ping:pong encourage les parents à soutenir leur enfant pendant son parcours scolaire en fonction de son âge. Ensemble, les parents et les professionnel·les de l’enfance s’engagent à offrir à l’enfant un bon départ à l’école.