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Les offres numériques peuvent aider les personnes de 65 ans et plus à améliorer leur santé. Mais toutes ne se sentent pas forcément à l’aise avec la technologie : il y a un risque de fracture numérique. Le deuxième rapport de la série « Vieillir en bonne santé », consacré à cette thématique, se penche sur différents aspects. Il présente des bases stratégiques et statistiques et identifie les opportunités, les limites et les risques associés. Le numéro inclut aussi des exemples pratiques.

Des organisations mondiales de premier plan dans les domaines de la santé, du rayonnement et de la météo ont lancé l'application gratuite "SunSmart Global UV", qui fournit des informations localisées sur les niveaux de rayonnement UV. Elle indique les créneaux horaires pendant lesquels une protection solaire est nécessaire, afin que les gens du monde entier sachent quand se protéger du soleil. Elle vise à réduire le fardeau mondial du cancer de la peau et des lésions oculaires dues aux UV.

3% environ des joueurs et joueuses de jeux vidéo en ont un usage problématique

Quatre ans après un premier volet d’étude et l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur les jeux d’argent (LJAr), Addiction Suisse et le GREA publient la deuxième vague de l’étude eGames sur les comportements de jeu d’argent en ligne de la population suisse. Les résultats montrent que la part des joueuses et joueurs problématiques a doublé, passant de 2,3% (2018) à 5,2% (2021). Les cantons unissent leur force et lancent une campagne de prévention commune, disponible sur gambling-check.ch.

Le site ofsp-blueprint.ch regroupe environ 200 exemples pratiques liés à la santé en Suisse et portant sur les proches aidants, la démence, l’interprofessionnalité, les soins palliatifs ou la prévention du suicide.

La littératie en santé numérique est la capacité à trouver des informations en matière de santé dans des sources numériques, à les comprendre, à les évaluer et à les utiliser pour prendre des décisions concernant sa santé. 72 % de la population suisse rencontre des difficultés s’agissant de l’information numérique en matière de santé.

La consultation en ligne gagne en importance dans le domaine des addictions. Pour répondre à la demande croissante, le blended counseling – une approche mixte associant entretiens en ligne et en présentiel – s’avère être une méthode efficace. Martin Lobsiger, conseiller en addictions, nous expose les avantages de cette démarche au travers de son expérience pratique. Il souhaite que les canaux numériques soient reconnus par les professionnels au même titre que les consultations en face à face.

Les développements et les potentiels de la communication numérique gagnent en importance également dans le domaine des addictions. Les offres en ligne anonymes atteignent de nouveaux groupes cibles. Grâce aux outils numériques modernes, les processus de consultation peuvent être organisés de manière plus efficace. Un grand potentiel réside dans ces nouvelles formes de consultation, qui permettent un passage flexible entre la consultation en face à face et l’aide en ligne.

Les derniers développements indiquent clairement que la numérisation du travail social et de l’aide en matière d’addictions nécessite un long processus de développement global, parfois éprouvant. Il faut prendre en compte les opportunités, les risques et les attentes à tous les niveaux : clientèle, personnel et organisation. L’édition d’avril 2019 du SuchtMagazin, disponible en ligne (en allemand), était entièrement consacrée à la numérisation.

La consultation mixte (blended counseling) désigne la combinaison systématique et ciblée des cadres de consultation numérique et analogique. Concrètement, cela signifie qu’un processus de consultation est réalisé dans plusieurs contextes, avec le soutien de supports numériques. Les avantages spécifiques de chaque contexte de consultation sont réunis de manière à obtenir une offre sur mesure qui réponde au mieux aux besoins et à la demande d’aide de la clientèle.