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Etienne Maffli, chef de projet à Addiction Suisse depuis des années, a largement contribué à act-info, le monitorage dans le domaine de l’aide aux personnes dépendantes en Suisse. À la fin de l’année, il prendra sa retraite. Spectra revient avec lui sur cette période : qu’est-ce qui a changé depuis ses débuts ?

Cette fiche d'informations dédiée aux professionnel·le·s travaillant dans le domaine des addictions et traite spécifiquement de deux substances : le crack et la freebase. Elle expose le large spectre des effets secondaires, des risques, des diverses formes de consommation et également des recommandation de protection pour le personnel travaillant dans les locaux de consommation.

act-info (acronyme d’addiction, care and therapy information) regroupe diverses statistiques du conseil et de l’aide en cas d’addiction en Suisse. Addiction Suisse collecte les données sur mandat de l’OFSP. Le rapport annuel sur l’aide en cas d’addiction 2021 et la fiche d’information correspondante sont disponibles.

Le rapport informe sur l’état et l’évolution d’act-info et présente l’analyse des données collectées en 2021 pour l’ensemble de la Suisse. En outre, le rapport montre les tendances de la demande de traitement au fil du temps.

Combien de personnes sont traitées pour des problèmes de dépendance ? Quelles sont les addictions les plus fréquentes ? Comment ont-elles évolué ces dernières années ? La fiche d’information résume les principaux chiffres du monitorage act-info.

Le sujet de la cocaïne/crack a pris de l’importance dans de nombreuses villes au cours des dernières années. Récemment, on observe une expansion du marché du crack en milieu urbain. Il en résulte notamment des problématiques et des défis pour l'espace public, avec un potentiel de violence et de conflit accru. Pour les villes, la question de savoir comment faire face à cette thématique se pose. La CDVD s'est penchée sur cette thématique dans le cadre d'une réunion d'échange.

En Suisse, les accidents de la route avec dommages corporels causés par la conduite sous l'emprise de substances ont diminué au cours des 30 dernières années. Durant la période observée, l’alcool est la substance qui a été la source de la plus forte proportion d’accidents de la route (2765 en 1992 contre 1616 en 2021). Si les accidents dus à la consommation d’alcool sont en baisse, ceux dus à la conduite sous l’emprise de stupéfiants et ceux liés à l’influence de médicaments sont en hausse.

Un permis de conduire peut être retiré quand il peut être prouvé que le conducteur était sous l’influence de substances, mais aussi sur la base d’un alcoolisme ou autre toxicomanie avéré. L’indicateur MonAM montre la part des motifs de retrait de permis liés à la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.

Une étude publiée dans la revue scientifique « Harm Reduction Journal » montre que l'expérience du dépistage lors d'un festival en Australie, accompagné de brèves interventions au sujet de la réduction des risques qui l'accompagnent ont un impact positif sur les connaissances en la matière, sur la confiance dans les prestataires de santé, ainsi que sur les intentions déclarées de consommation de drogues.

Cette page du Centre Européen d'observation des drogues et addictions vous permet d'examiner et de comparer les sanctions, ou les mesures de réinsertion concernant l'usage de drogues, la possession pour usage personnel et les infractions liées à l'offre, dans différents pays d'Europe. Le site vous permet également de voir comment ces sanctions varient en fonction du type ou de la quantité de drogue, de la dépendance ou de la récidive de la personne.