Articles

Guide pour les parents: Les médicaments peuvent parfois être consommés de manière inadéquate ou détournée par les adolescent-e-s. Quels sont les risques liés à ces mauvais usages ? Quelle attitude adopter de façon générale vis-à-vis des médicaments en tant que parent ? Comment réagir face à un mauvais usage chez l’ado ?

Factsheet HBSC 2022: Les consommations de substances psychoactives augmentent entre les 11 ans et les 15 ans, ces derniers·ères étant très minoritaires à n’en avoir consommé aucune dans leur vie. Si les consommations sont le plus souvent expérimentales ou sporadiques, les usages fréquents et les mélanges de produits impliquant des médicaments se retrouvent chez une minorité non négligeable – compte tenu des risques associés – des 15 ans.

En Suisse, les jeunes consomment pour s’enivrer des médicaments mélangés à d’autres substances comme l’alcool. Le phénomène est connu depuis quelques années. À ceci près que les très jeunes consommateurs sont toujours plus nombreux. Sur mandat de l’OFSP, Infodrog a réalisé une analyse des besoins et de la situation et formulé des recommandations.

Depuis 2018, la Suisse déplore plusieurs dizaines de décès d’adolescent·e·s causés par la consommation de mélanges de médicaments et d’autres substances. Les benzodiazépines, les antitussifs à base de codéine ou de dextrométhorphane, ainsi que les analgésiques et médicaments de substitution opioïdes sont les plus fréquemment utilisés. Ces événements ont sonné l’alarme. S’agit-il d’une suite tragique d’accidents ou d’une nouvelle tendance dangereuse en vogue à l’adolescence ?

Infodrog élabore des bases de connaissances et des recommandations sur la consommation mixte et l’abus de médicaments chez les jeunes.

Selon les spécialistes, un nombre croissant de jeunes consomment plusieurs substances psychoactives simultanément. Le mélange de médicaments avec d’autres substances comporte des risques élevés. Parmi les jeunes de 15 ans, 7 % ont déjà pris des médicaments avec de l’alcool. Cette pratique est dangereuse, car il est difficile de prévoir ses effets sur le corps et la conscience. Différentes études et projets visent à mieux comprendre ce phénomène. En voici un aperçu.

Les médicaments tels que le Xanax®, le Valium®, le Makatussin®, le tramadol ou l’oxycodone peuvent être dangereux quand ils sont consommés à des fins récréatives, d'autant plus s’ils sont mélangés à de l'alcool ou à d'autres drogues.

Ces derniers temps, les médias font de plus en plus souvent état de dangereux cocktails de médicaments pris par les jeunes, le plus souvent mélangés à de l'alcool. Certain·e·s jeunes font en effet des expériences avec des médicaments qu’ils et elles consomment à des fins récréatives, ce qui peut avoir des conséquences fatales.

Depuis un certain temps, les spécialistes sur le terrain notent une augmentation de la polyconsommation de substances comme l’alcool, les benzodiazépines et les analgésiques opioïdes chez les adolescents et les jeunes adultes et que l’âge de la première consommation diminue. Les discussions menées dans le cadre de la séance portaient sur la manière dont les villes abordent cette thématique ainsi que les domaines dans lesquels il est nécessaire d'agir.

L’instrument QuaTheDA (Qualité Thérapie Drogue Alcool) garantit la qualité dans le domaine des addictions. Ce référentiel permet aux institutions de poser des conditions-cadres favorables au traitement des personnes dépendantes. Il améliore les processus et les prestations pour les personnes dépendantes. Les directives de qualité communes facilitent le partage de connaissances et encouragent la collaboration entre les partenaires (p. ex., lors d’un transfert stationnaire-ambulatoire).