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En mai 2025, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a organisé la troisième table ronde afin de discuter des développements actuels dans le domaine de la cocaïne et des opioïdes. Des experts et expertes en de différents domaines et régions de Suisse ont échangé leurs expériences pratiques et présenté des exemples illustrant comment les cantons, les villes et les organisations spécialisées peuvent relever les nouveaux défis. Le rapport de cette manifestation est désormais disponible.

Les changements rapides sur le marché européen des drogues créent de nouveaux risques pour la santé et la sécurité. C'est l'avertissement lancé par l'Agence des drogues de l'Union européenne (EUDA) dans son « Rapport sur les drogues en Europe 2025 : tendances et évolutions ». Sur la base de données provenant de 29 pays (UE-27, Norvège et Turquie) pour l'année 2023 ou la dernière année disponible, le rapport met en évidence les dernières tendances et les nouvelles menaces émergentes.

L'Université de Californie à San Francisco (UCSF) a mené une étude pilote sur 12 patientes atteint de la maladie de Parkinson. Ils voulaient évaluer si la psilocybine pouvait être utilisée pour améliorer l'humeur, la cognition et la fonction motrice. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de l'humeur chez les patienes et les résultats étaient assez prometteurs pour que les chercheurs et chercheuses puissent mener un plus grand essai contrôlé randomisé.

Le rapport livre de nombreuses informations sur les prévalences, la consommation multiple, les motivations, les produits d’entrée, les caractéristiques des cigarettes électroniques consommées, la volonté d’arrêt de consommation et le tabagisme passif. Il aborde aussi le tabagisme dans la société, la publicité et les cadeaux, les achats par des mineurs et les lieux de consommation.

Des disparités de santé entre femmes et hommes apparaissent dans de nombreux résultats de l’enquête suisse sur la santé (ESS). Analyser la santé au prisme du genre apparaît important pour mieux comprendre les différences de santé de la population, et pour mettre en place des stratégies de prévention et de promotion de la santé spécifiques au genre, qui soient bénéfiques pour toute la société.

Le sucre est essentiel au bon fonctionnement du cerveau, mais une consommation excessive peut être nocive. Une méta-analyse montrent qu'une consommation excessive de sucre, en particulier sous forme de boissons sucrées, est associée à une détérioration de la mémoire, de l'attention et d'autres capacités cognitives. Les influences prénatales jouent également un rôle : les enfants dont la mère consomme beaucoup de sucre présentent plus souvent des déficits cognitifs par la suite.

SWIPE signifie Swiss Study on Preschool Screen Exposure. 4200 parents ont été interrogés sur l'utilisation des médias numériques de leurs enfants, et les premiers résultats viennent d'être publiés. L'étude a été cofinancée par Jeunes et médias.

L’étude montre que la détérioration observée du bien-être subjectif chez les jeunes en Suisse coïncide avec une augmentation de l’usage problématique des médias sociaux. Une analyse causale indique toutefois que les effets négatifs de l’utilisation des médias sociaux sur le bien-être subjectif ne concernent que les filles et les jeunes femmes dont les parents ont un niveau d’éducation faible ou moyen jusqu’à l'âge de 18 ans.

Depuis 2010, les études JAMES décrivent l'utilisation des médias par les jeunes en Suisse. L'enquête est réalisée tous les deux ans. Plus de 1'000 jeunes âgés de 12 à 19 ans de toute la Suisse sont interrogés. L'étude actuelle montre par exemple comment les jeunes utilisent l'IA, quelles fonctions et applications ils emploient sur leur smartphone, comment et quoi ils lisent et quels aspects problématiques sont liés à l'utilisation des médias.

De nombreuses écoles interdisent l'utilisation des téléphones portables pour améliorer la santé mentale des adolescents. L’étude SMART Schools a analysé 1 227 jeunes de 30 écoles, comparant celles avec et sans interdiction. Résultat : les élèves des écoles avec interdiction utilisaient moins leur téléphone en classe, mais leur temps total d’utilisation et leur bien-être ne différaient pas. L’étude suggère que ces interdictions seules ne suffisent pas à améliorer la santé mentale.