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Une équipe d'experts en épidémiologie, psychologie, économie, médecine et santé mentale propage recherche à grande échelle sur les conséquences à long terme de COVID-19 sur la santé mentale. L'anxiété, la dépression et le stress ont augmenté au cours des premiers mois de la pandémie. Le rapport présente sept recommandations (une urgente, deux à court terme et quatre permanentes) pour soutenir la santé mentale pendant la pandémie et au-delà.

La crise du COVID-19 a accentué les facteurs de risque associés à une mauvaise santé mentale - l'insécurité financière, le chômage, la peur - tandis que les facteurs de protection - le lien social, l'emploi et l'engagement éducatif, l'exercice physique, la routine quotidienne, l'accès aux services de santé - ont chuté. L'ampleur de la détresse mentale depuis le début de la pandémie nécessite un soutien en santé mentale plus intégré.

L'ampleur de la détresse mentale depuis le début de la pandémie nécessite un soutien en santé mentale plus intégré

Le suicide reste l’une des principales causes de décès dans le monde, selon les dernières estimations de l’OMS. Chaque année, davantage de personnes meurent par suicide que du fait du VIH, du paludisme ou du cancer du sein. En 2019, plus de 700 000 personnes se sont suicidées : soit un décès sur 100, ce qui a incité l’OMS à élaborer de nouvelles orientations pour aider les pays à améliorer la prévention et la prise en charge liées au suicide.