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Le Tribunal fédéral a tranché: la remise de gaz hilarant, dans des ballons de baudruche, visant à être consommé dans le but de ressentir les effets psychoactifs est désormais interdite. Cette décision favorise la protection de la santé des jeunes.

Dans sa position, la Commission fédérale pour l'enfance et la jeunesse (CFEJ) formule une série de recommandations en se basant sur les dernières connaissances scientifiques. A court terme, l’offre de prise en charge doit être améliorée. Sur le long terme, des mesures structurelles portant sur les conditions de vie et la lutte contre les discriminations sont indispensables. Il faut aussi renforcer la prévention et favoriser le repérage et l’intervention précoces.

Unisanté a analysé la gouvernance du système de santé suisse et a questionné la pertinence d’une loi fédérale sur la santé. Les travaux mettent en évidence une vision fragmentée de la santé principalement axée sur les soins, la complexité de la gouvernance et l'enchevêtrement des responsabilités cantonales et fédérales. Les conclusions de l'étude plaident pour une gouvernance de la santé plus claire et plus cohérente.

Dans une lettre, la CFANT a demandé à tous les membres du Conseil national de respecter la volonté populaire lors de la révision partielle de la loi sur les produits du tabac et de mettre en place une protection crédible et efficace des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac.

En Suisse, l’aide en cas d’addictions est organisée à l’échelon cantonal et donc variée. Fondamentalement, le système fonctionne bien, les offres sont différenciées et l’aide en cas d’addictions est professionnelle. Trois rapports actuels montrent où il existe néanmoins des lacunes et où des améliorations seraient réalisables.

La CFANT appelle à améliorer l’aide et la prise en charge en cas d’addiction. Les expert·e·s ont analysé la situation actuelle en Suisse et formulé des recommandations destinées aux milieux politiques, aux mandant·e·s et aux fournisseur·euse·s de prestations. Il en ressort qu’il est urgent d’améliorer la collaboration interprofessionnelle et, surtout, de la financer. Il est nécessaire de créer plus d’offres pour les personnes présentant une addiction.

Stucki et al. (2023) montrent des indices intéressants, que les coûts de la santé ont augmenté en 2012 par rapport à 2017 (19,7%), que le principal moteur de la hausse des coûts de la santé est l'augmentation des coûts par patient et que les dépenses les plus élevées des deux années étudiées ont été consacrées aux troubles psychiques. Les dépenses pour la prévention augmentent certes (14,0%), mais ne représentent qu'une part marginale des dépenses totales (2012 : 2,6% ; 2017 : 2,4%).

Le Conseil du futur U24, un conseil citoyen, a abordé le thème de la santé mentale sur la base d'une enquête représentative menée dans toute la Suisse. Avec la question "Que doit faire la Suisse pour que la santé mentale des jeunes s'améliore, en particulier dans les domaines de l'éducation, du travail, des loisirs, de la famille et des services de santé?", le Conseil du futur U24 a élaboré des recommandations qui seront présentées lors d'une conférence de presse le 23 novembre 2023.

Le nouveau spectra examine la politique en matière de cannabis de la Suisse. Le Conseil fédéral tient à son approche fondée sur des preuves et invite à fixer des conditions strictes en vue d’une distribution légale. Pas question d’encourager le cannabis.

En 2014, l’État américain du Colorado ouvrait le marché du cannabis récréatif. Depuis, le nombre de pays qui ont changé leur politique du cannabis ne cesse de prendre de l’ampleur. En Suisse la situation change aussi. Les projets pilotes fleurissent dans les grandes villes, et récemment au mois de novembre le Conseil fédéral a émis un rapport important sur le sujet. En toile de fond la question de la protection de la santé publique, et une réglementation qui minimise les coûts pour la société.