Articles

Le rapport "Améliorer l'efficacité du Nutri-Score" du Conseil fédéral montre que des mesures d’accompagnement et une communication accrue peuvent augmenter l’efficacité du système d’étiquetage Nutri-Score en Suisse. En collaboration avec des acteurs des cantons, de l'économie, de la promotion de la santé et des organisations de protection des consommateurs, l'OSAV souhaite donc de sensibiliser la population au Nutri-Score et d'expliquer son utilisation grâce à une campagne d’information.

L'insuline est essentielle pour le traitement du diabète. Un rapport de l'OMS met en évidence l'état alarmant de l'accès à l'insuline et aux soins du diabète dans le monde et constate notamment que les prix élevés, la faible disponibilité de l'insuline humaine, les quelques fabricants qui dominent le marché de l'insuline et la faiblesse des systèmes de santé rendent l'accès à l'insuline difficile. Il propose en outre des mesures concrètes pour améliorer la situation.

Le rapport de l'Observatoire européen des drogues et des addictions (EMCDDA) traite des problématiques liées à la drogue chez les personnes migrantes, les réfugiées et au sein de groupes de minorités ethniques en Europe.

Le changement climatique représente l'une des plus grandes menaces pour la santé de la population. Une collaboration intersectorielle entre la protection du climat et la promotion de la santé présente un grand potentiel pour les deux domaines. Afin de créer une base solide pour une telle collaboration et d'établir une définition claire de l'interface commune des deux domaines et de montrer les possibilités d'approche de la collaboration, le Fonds Gesundes Österreich a publié un rapport.

En Suisse, les personnes dont le revenu du ménage est plus modeste, les personnes de nationalité étrangère (ou nées à l'étranger) ainsi que les personnes souffrant de maladies chroniques (p. ex. obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires) renoncent particulièrement souvent aux prestations de santé. Ce renoncement peut également avoir un impact négatif sur la santé à long terme.

Cette étude se propose de se pencher sur l’expérience vécue des bénévoles issu·e·s de la migration. Elle vise à connaître leurs activités, leurs perceptions et motivations ainsi que les obstacles entravant leur engagement.

95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Certaines populations sont plus exposées. C'est ce que constate l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui appelle à faire de la promotion d'un mode de vie favorisant l'activité physique et la lutte contre la sédentarité une priorité des pouvoirs publics.

Les personnes concernées par des situations de vie difficiles ont souvent aussi du mal à adopter un comportement sain. Les organisations offrant un conseil social pourraient les atteindre et renforcer leurs compétences en santé. Selon l’étude « Compétences en santé dans des situations de vie difficiles », les services de consultation sociale ont le potentiel d’apporter un soutien en matière de santé aux personnes défavorisées.

L’étude sur les compétences en santé (HLS19) montre que, dans tous les pays participants, les compétences en santé de la population sont parfois problématiques, et qu'un faible niveau de compétences en santé est lié à des désavantages socioéconomiques. L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, la France, la Hongrie, l'Irlande, Israël, l'Italie, la Norvège, le Portugal, la Fédération de Russie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et la République tchèque ont participé.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Lausanne et d’Unisanté est parvenue à mesurer l’équité dans le système de santé suisse en se fondant sur les hospitalisations potentiellement évitables. Elle a également pu identifier les régions dans lesquelles les problèmes se concentrent et quantifier les économies possibles.