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Une étude publiée en 2014 par l'Université de Zurich a calculé pour la première fois les coûts directs de toutes les maladies non transmissibles (MNT) et les coûts directs et indirects de sept groupes de MNT sélectionnés pour la Suisse. Parmi les sept MNT sélectionnées, les coûts des maladies cardio-vasculaires et musculo-squelettiques représentaient la plus grande part, suivis des troubles psychiques, du cancer, des maladies respiratoires chroniques, de la démence et du diabète.

Au début de la session de printemps 2023, deux initiatives déposées par des cantons et visant à réduire la quantité de sucre ont été rejetées par le Parlement en dépit du fait que le sucre est nocif pour la santé et que la population suisse consomme deux fois plus de sucre que ne le recommande l’OMS. Plusieurs conseillères nationales sont inquiètes et ont réagi en déposant plusieurs interventions.

Dans le dossier relatif au sucre vous trouverez des informations ralatives aux connaissances scientifiques et aux effets de la consommsation de sucre sur notre santé, ainsi que les raison, pour lesquelles les sucres ne doivent pas être remplacé par des édulcorants.

L'Alliance alimentation et santé, nous estimons qu’il est urgent de prendre des mesures visant à réduire la consommation de sucre en Suisse. Par le biais du manifeste sur le sucre, nous invitons les responsables politiques et les autorités, en particulier les commissions de la santé, les directrices et les directeurs de la santé, les offices fédéraux, mais aussi chaque décisionnaire au niveau national, cantonal et communal, à agir.

Un quart de la population suisse est atteinte d’une maladie chronique physique ou psychique, ce qui représente 65 % des consultations de médecine générale, 80 % des coûts de la santé et des coûts indirects élevés pour l’économie. Les personnes concernées sont affectées à tous les niveaux : physique et psychique, mais aussi par des changements dans leur travail, leur famille et leur environnement social. Elles doivent donc pouvoir compter sur des soins coordonnés et des points de contact fiables.

Le rapport montre que certains groupes sociaux en Suisse présentent un risque accru d'hospitalisation en raison de maladies chroniques. Les personnes concernées sont celles qui ont un niveau de formation bas, de faibles ressources sociales et qui ne sont pas intégrées sur le marché du travail. Les gradients sociaux les plus marqués sont observés pour le diabète, l'insuffisance cardiaque, la BPCO et l'asthme.

Dans plusieurs pays du monde, de nombreuses femmes n'ont qu'un accès limité aux soins de santé, alors qu'elles sont souvent plus exposées aux facteurs de risque de MNT en raison des normes de genre et d'autres facteurs tels que la pauvreté, l'éducation ou même le marketing. Il est essentiel d'adopter une approche sexospécifique des MNT afin de réagir de manière appropriée, conformément à la couverture sanitaire universelle et au agenda pour le développement durable.

Il existe déjà de nombreuses preuves du lien entre l'activité physique et la prévention du diabète de type 2. Une méta-analyse a maintenant examiné l'impact de l'activité physique sur les complications liées au diabète. Les résultats montrent que le risque de complications diminue avec l'augmentation de l'activité physique. Même un niveau d'activité physique inférieur aux recommandations de l'OMS réduit le risque relatif de complications liées au diabète.

La consommation d’alcool et de tabac est connue comme facteur de risque des maladies non transmissibles (MNT). Ces substances impactent la santé bucco-dentaire et peuvent favoriser les gingivites chroniques (parodontite). La parodontite influence la santé générale et représente un risque de développer des MNT. Sur mandat de l’OFSP, le Centre universitaire de médecine dentaire de Bâle (UZB) a rédigé une synthèse de la littérature à ce propos.

L’OMS considère la santé bucco-dentaire comme un indicateur clé de la santé générale, du bien-être et de la qualité de vie. Les maladies de la bouche et des dents, et spécialement la parodontite, pèsent sur la santé générale et représentent un facteur de risque pour le développement des maladies non transmissibles (MNT). Sur mandat de l’OFSP, le Centre universitaire de médecine dentaire de Bâle (UZB) a rédigé une synthèse de la littérature à ce propos.