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Les troubles de l’usage de substances affectent la santé des personnes concernées, en particulier celle des personnes âgées. Si les patients présentent un trouble lié à l'utilisation de substances en plus de leur maladie, cela entraîne de nombreux défis. Quels sont les points communs et les différences dans la "prise en soin" de la démence, de la maladie psychiatrique ou des soins palliatifs ? Un rapport et six fiches d'information à ce sujet.

Cette étude exploratoire du GREA (Groupement Romand d’Etude des Addictions), mandatée par l’OFSP, montre les similitudes et les différences dans la « prise en soins » des personnes présentant un trouble de l’usage de substances dans les contextes de démences, de maladies psychiatriques et de soins palliatifs.

L’alcool peut entrainer des troubles neurocognitifs persistants et/ou réversibles. Afin de rendre compte des effets néfastes sur la cognition de la consommation de substances psychoactives, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) retient, depuis 2013, le diagnostic de «Trouble neurocognitif (TNC) majeur ou léger induit par une substance/un médicament». Cette fiche fait le point sur les troubles neurocognitifs induits par l’alcool.

En raison du vieillissement démographique de la population suisse, la démence concerne chaque année un nombre plus important de personnes. Toutefois, la démence n’est pas une conséquence inévitable du vieillissement. Des études ont mis en évidences des facteurs de risques liés au mode de vie qui, par définition, sont modifiables. Parmi ceux-ci figurent l’alimentation mais également la consommation de substances comme le tabac ou l’alcool.

Les systèmes de santé ont souvent considéré la santé bucco-dentaire de manière isolée et sous-estimé son importance pour la santé en général. Une mauvaise santé bucco-dentaire est un facteur de risque pour les MNT telles que la démence et le diabète. Il convient donc d'optimiser les systèmes de santé en intégrant la promotion et l'accès pour tous aux services de santé bucco-dentaire - comme affirmé par la Fédération dentaire mondiale et la NCD Alliance dans leur "Briefing note for policymakers".

L’aperçu de la littérature effectué par l’Université de Fribourg révèle le lien entre des facteurs de risque psychosociaux et l’apparition de maladies non transmissibles. Les facteurs étudiés sont le stress, le sommeil, l’isolement social et le repos/la détente. Les quatre facteurs indiquent une corrélation substantielle avec l’apparition d’une maladie non transmissible.

Vieillir en bonne santé ne veut pas forcément dire absence de maladies, de troubles ou d’infirmités. Même si les problèmes de santé se multiplient, il est possible de mener une vie active et autonome et de préserver une qualité de vie satisfaisante. La promotion de la santé et la prévention sont des instruments efficaces pour maintenir la santé et la qualité de vie durant la vieillesse. En voici divers aspects.

Lutter contre la démence est une véritable priorité de santé publique. Chaque année on dénombre environ 30’000 nouveaux cas et le nombre de personnes atteintes devrait doubler d’ici à 2050. Suite à sa stratégie de lutte contre la démence, l’OFSP a lancé au printemps la plateforme nationale démence. Pour ce nouvel épisode retour sur la manifestation et rencontre de professionnels qui luttent quotidiennement contre la démence, pour parler ensemble, de prévention des possibilités et des limites.

Depuis 2017, de nombreux partenaires travaillent avec la stratégie nationale Prévention des maladies non transmissibles (MNT) et la stratégie nationale Addictions. En 2019, l'OFSP a évalué les mesures issues des stratégies et a adapté les plans de mesures aux défis à venir pour les années 2021 à 2024. On souhaite davantage profiter des synergies, aussi bien entre les responsables et les principaux acteurs qu’entre les domaines de l’addiction, des MNT et de la santé psychique.

Exemples de cas typiques tirés de la pratique gériatrique