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Alzheimer peut toucher n’importe qui. Bouger, voir du monde et prendre soin de son cœur renforce aussi le cerveau, à tout âge. Des études montrent que l’on peut prévenir jusqu’à 45 % des maladies neurocognitives. Mais la maladie peut survenir même avec un mode de vie sain, par exemple en raison d’une prédisposition génétique. Après le diagnostic, prévenir signifie ralentir l’évolution, stabiliser et préserver la qualité de vie.

La détection précoce d’Alzheimer/démence est la plus efficace grâce à la combinaison de différentes technologies et biomarqueurs. Le projet européen PREDICTOM développe une plateforme basée sur l’IA qui analyse des tests cognitifs numériques, des analyses de la parole ainsi que des mesures physiologiques pour estimer le risque de maladie. La prévention autonome à domicile, comme via des applications, prend aussi de l’importance – input d’experte : PD Dr Anna-Katharine Brem, neuropsychologue.

Des chercheur·e·s du Canada et des États-Unis testent des microphones intra-auriculaires, appelés « hearables », afin de détecter les premiers signes de la maladie d'Alzheimer. Les changements dans les mouvements oculaires provoquent des vibrations du tympan, qui sont analysées à l’aide d’algorithmes d’intelligence artificielle (IA). L’objectif est de mettre au point un appareil portable non invasif permettant d'identifier les troubles cognitifs plus tôt que les tests classiques.

En Suisse également, le changement climatique entraîne une augmentation des journées de chaleur et des canicules. Ce phénomène affecte non seulement le bien-être, mais peut être dangereux pour la santé. Il est donc important d’agir de manière appropriée en cas de grande chaleur, de nuits « tropicales » et de vagues caniculaires.

Le contact avec la nature permet le maintien en bonne santé. Ceci est confirmé par une analyse d’études scientifiques publiée par l'Académie des sciences naturelles (SCNAT) sous forme de fiche d’information. Le conclusion: le potentiel préventif et thérapeutique considérable de la biodiversité est actuellement largement inexploité.

Aurait-on pu l’éviter ? C’est là une question difficile. Nous vous expliquons brièvement ce que l’on peut faire lorsque l’on est en bonne santé et ce que la prévention signifie pour une personne malade.

De nouvelles recherches montrent que les troubles du sommeil à l’âge moyen (30 à 40 ans) sont associés à un processus de vieillissement accéléré du cerveau. Les chercheurs ont observé 589 personnes pendant 15 ans, en examinant leur qualité de sommeil et leur santé cérébrale. Les personnes ayant une mauvaise qualité de sommeil avaient, en moyenne, un cerveau biologiquement plus âgé. Ces résultats soulignent l’importance d’une bonne qualité de sommeil pour la santé mentale à long terme.

Une étude a examiné comment l'activité physique peut influencer le risque de huit maladies liées à l'âge. Les données de l'étude CARDIA et la randomisation mendélienne montrent que l'exercice régulier peut réduire de manière significative le risque de maladies telles que les coronaropathies, le diabète et la maladie d'Alzheimer. Les résultats soulignent l'importance d'un mode de vie actif pour promouvoir la santé des personnes âgées et prévenir les maladies liées à l'âge.

Certains aliments comme les noix, les flocons d’avoine et les baies renforcent notre cerveau et permettent de réduire le risque de maladies neurodégénératives. Le cahier spécial de Betty Bossi santé&vitalité, facile à comprendre et de grande qualité, a été élaboré en coopération avec la Fondation Felix Platter pour la recherche et l’innovation. Il fait le point sur la recherche actuelle, donne une vision plus correcte du terme brainfood et présente des recettes simples et savoureuses.

Le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les addictions réduisent la qualité de vie tout en générant des souffrances et des coûts de santé élevés. La prévention de ces maladies est essentielle pour permettre à davantage de personnes en Suisse de rester en bonne santé ou de bénéficier d’une qualité de vie élevée en dépit d’une maladie. C’est pourquoi, lors de sa séance du 21 août 2024, le Conseil fédéral a prolongé jusqu’en 2028 les stratégies nationales MNT et Addictions.