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Un quart de la population suisse est atteinte d’une maladie chronique physique ou psychique, ce qui représente 65 % des consultations de médecine générale, 80 % des coûts de la santé et des coûts indirects élevés pour l’économie. Les personnes concernées sont affectées à tous les niveaux : physique et psychique, mais aussi par des changements dans leur travail, leur famille et leur environnement social. Elles doivent donc pouvoir compter sur des soins coordonnés et des points de contact fiables.

Le rapport montre que certains groupes sociaux en Suisse présentent un risque accru d'hospitalisation en raison de maladies chroniques. Les personnes concernées sont celles qui ont un niveau de formation bas, de faibles ressources sociales et qui ne sont pas intégrées sur le marché du travail. Les gradients sociaux les plus marqués sont observés pour le diabète, l'insuffisance cardiaque, la BPCO et l'asthme.

La population est assez bien informée des effets de l’alcool sur la santé. Ces connaissances en la matière ont augmenté ces dernières années. Elles pourraient toutefois être renforcées s’agissant des liens avec le cancer. 74 % de la population soutient l’idée d’une limite d’âge générale de 18 ans pour l’achat d’alcool. Dans le même temps, 67 % considèrent qu’il serait souhaitable d’interdire la publicité pour l’alcool lors des manifestations sportives

La consommation d’alcool et de tabac est connue comme facteur de risque des maladies non transmissibles (MNT). Ces substances impactent la santé bucco-dentaire et peuvent favoriser les gingivites chroniques (parodontite). La parodontite influence la santé générale et représente un risque de développer des MNT. Sur mandat de l’OFSP, le Centre universitaire de médecine dentaire de Bâle (UZB) a rédigé une synthèse de la littérature à ce propos.

L’OMS considère la santé bucco-dentaire comme un indicateur clé de la santé générale, du bien-être et de la qualité de vie. Les maladies de la bouche et des dents, et spécialement la parodontite, pèsent sur la santé générale et représentent un facteur de risque pour le développement des maladies non transmissibles (MNT). Sur mandat de l’OFSP, le Centre universitaire de médecine dentaire de Bâle (UZB) a rédigé une synthèse de la littérature à ce propos.

Chaque année, le cancer du côlon touche quelque 4500 personnes et entraîne 1650 décès en Suisse. Lorsqu’il est décelé à un stade précoce, les chances de guérison sont généralement bonnes. À l’heure actuelle, toutefois, l’assurance-maladie de base ne rembourse les examens de dépistage que pour les 50 à 69 ans. La Ligue contre le cancer s’est donc associée à d’autres organisations pour déposer auprès de la commission ad hoc une demande en vue de relever la limite d’âge supérieure à 74 ans.

En Suisse, quelque 400 000 personnes vivent avec un cancer ou ont la maladie derrière elles. Chaque année, 45 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Le 5 mars, Journée des malades, la Ligue contre le cancer, fidèle au slogan de cette année "Avançons tous ensemble", a mis en évidence les offres qui accompagnent les personnes touchées par le cancer dans leur parcours.

A combien d’années se monte l’espérance de vie en bonne santé? Dans quelle mesure la proportion de la population en surpoids a-t-elle augmenté au cours des trente dernières années? Quelle est la part de personnes âgées résidant dans un établissement médico-social ou bénéficiant de prestations d’aide ou de soins à domicile? Combien les ménages dépensent-ils par mois pour la santé? L'édition de la statistique de poche du thème Santé réponde à ces questions.

Le dépistage consiste à rechercher les signes d’un cancer de la prostate chez des hommes qui ne présentent pas de symptômes de la maladie. Il vise à détecter un éventuel cancer à un stade débutant, alors qu’il est encore limité à la prostate et se soigne mieux.

Les mélanomes peuvent se former dans les cellules pigmentaires de la peau. Celles-ci forment des taches pigmentées ou des grains de beauté. En principe, ces taches sont bénignes et le restent le plus souvent. Mais dans certains cas, une tache pigmentée peut se transformer en mélanome. Environ un cinquième des mélanomes a pour origine une tache pigmentée. La plupart des mélanomes sont de nouvelles formations.