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Des disparités de santé entre femmes et hommes apparaissent dans de nombreux résultats de l’enquête suisse sur la santé (ESS). Analyser la santé au prisme du genre apparaît important pour mieux comprendre les différences de santé de la population, et pour mettre en place des stratégies de prévention et de promotion de la santé spécifiques au genre, qui soient bénéfiques pour toute la société.

Les résultats de l'enquête suisse sur la santé 2022 (ESS22) montrent de nettes différences de santé entre les hommes et les femmes. Ces dernières sont plus nombreuses, par exemple, à indiquer vivre avec au moins une maladie chronique (55% contre 44% pour les hommes). À l'inverse, les hommes sont plus nombreux à souffrir d'excès de poids (52% contre 34% pour les femmes) ou à fumer (27% contre 21%).

La population suisse consomme beaucoup trop de sucre, avec des conséquences néfastes pour la santé. Une consommation excessive régulière de sucre nuit notamment aux vaisseaux sanguins, au foie et, en raison des fortes fluctuations du taux de glycémie, à la santé psychique. La campagne «MAYbe Less Sugar» encourage la population à réduire sa consommation de sucre au mois de mai. Elle vise à sensibiliser la population à sa consommation de sucre et à l’encourage à en manger moins.

Anne Christin Meyer-Gerspach et Bettina Wölnerhanssen analysent les effets du sucre sur l’organisme. Leur message est clair : la consommation de sucre en Suisse doit être réduite. Les effets nocifs du sucre concernent la population dans son ensemble et pas uniquement les personnes en surpoids. Pour les deux chercheuses, l’information est primordiale : les gens doivent avoir conscience du mal qu’ils se font.

Les causes du surpoids et de l’obésité sont complexes et variées. Les mesures de prévention doivent tenir compte de cette diversité. De toute évidence, la consommation de boissons sucrées est un facteur entrant en ligne de compte, vu son rôle majeur dans les problématiques du surpoids et de l’obésité.

Une étude à grande échelle a mis en évidence un lien possible entre la consommation d'édulcorants artificiels et un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques. Plus de 100 000 personnes ont pris part à cette étude menée sur neuf ans. L'aspartame, l'acésulfame potassium et le sucralose semblent particulièrement problématiques. Bien que les résultats ne prouvent pas une causalité, ils suggèrent un impact négatif sur la santé cardiaque.

La Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril 2025, donnera le coup d’envoi d’une campagne d’un an sur la santé maternelle et néonatale. La campagne, intitulée : «Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir» traite non seulement des complications obstétricales directes, mais aussi des problèmes de santé mentale, de maladies non transmissibles et de planification familiale.

À combien d’années se monte l’espérance de vie en bonne santé? Dans quelle mesure la proportion de la population en surpoids a-t-elle augmenté au cours des trente dernières années? La nouvelle édition de la statistique de poche du thème Santé regroupe dans un format compact des données répondant à ces questions, ainsi qu’à de nombreuses autres, portant sur la santé de la population et les facteurs qui l’influencent, sur les services de santé ainsi que sur les dépenses de santé.

La solitude a des effets mesurables sur la santé physique. Des chercheurs ont analysé les données de plus de 42 000 personnes au Royaume-Uni et ont trouvé des protéines liées à l'isolement social. Beaucoup de ces protéines jouent également un rôle dans le système immunitaire. Les résultats suggèrent que les interactions avec les amis et la famille sont bénéfiques pour la santé: elles renforcent le système immunitaire et réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Aurait-on pu l’éviter ? C’est là une question difficile. Nous vous expliquons brièvement ce que l’on peut faire lorsque l’on est en bonne santé et ce que la prévention signifie pour une personne malade.