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La Confédération promeut la santé psychique en Suisse et contribue à améliorer la prévention et le dépistage précoce des maladies psychiques.

Le déclenchement de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et les mesures prises pour la contenir ont profondément modifié le quotidien de la population en Suisse, notamment en raison des restrictions à la liberté de mouvement, des règles de distanciation sociale, du chômage partiel, du télétravail et de l’enseignement à domicile.

La santé psychique est fondamentale à notre équilibre. Condition essentielle au bien-être, au développement de l’individu et à la participation à la vie sociale, elle est influencée par toute une série de facteurs. La Confédération promeut la santé psychique en Suisse et contribue à améliorer la prise en charge des personnes atteintes de maladies psychiques.

La Charte Intervention Précoce est nationale. Elle comprend la définition de l’IP, les neuf attitudes de base ainsi que les quatre phases distinctes de l’IP selon un modèle en pyramide. La démarche IP soutenue par la Charte est de prendre en compte non seulement les compétences et les ressources des personnes concernées, mais aussi celles de leur environnement social. La charte est soutenue par un grand nombre d’organisations, de conférences et commissions de l’ensemble de la Suisse.

En 2016, la population suisse comptait 31 % de personnes âgées de 55 ans ou plus. La moitié d’entre elles vit avec au moins une maladie chronique, le rapport passant à deux tiers chez les 75 ans et plus. Ces maladies, pour la plupart, ne peuvent être guéries. Le système de santé a pour priorité de les détecter précocement et d’arrêter leur progression. Par ailleurs, il est essentiel d’améliorer la gestion de la maladie et de maintenir une bonne qualité de vie.

Chaque année, plus d’un millier de personnes se suicident en Suisse et plus de 10 000 personnes sont prises en charge médicalement à la suite d’une tentative de suicide.