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Le Plan d’urgence permet aux personnes présentant un risque de suicide – avec le soutien d’un professionnel – de consigner ce qu’elles peuvent faire en cas de crise suicidaire pour interrompre la crise à un stade précoce. Au fil des différentes sections de ce plan, les personnes concernées prévoient les cas dans lesquels elles peuvent l’activer ainsi que les démarches qu’elles peuvent alors entreprendre elles-mêmes ou avec l’aide de tiers pour éviter de s’enfoncer davantage dans la crise.

Parler du suicide est extrêmement important du point de vue de la prévention. C’est pourquoi le dépliant d’information destiné aux personnes concernées et à leurs proches s’attache à transmettre un message clé : parler peut sauver. Si les idées et les comportements suicidaires se font de plus en plus pressants, il est important de demander de l’aide à des professionnels. Le dépliant propose un aperçu des services de soutien et des principaux numéros d’urgence.

L’entourage des personnes en crise suicidaire a souvent des questions sur le séjour de son proche à l’hôpital. La brochure apporte des réponses aux questions : ne plus vouloir vivre, qu’est-ce que cela signifie ? Que se passe-t-il au moment de l’hospitalisation ? Quel est le rôle des proches pendant la durée du séjour hospitalier ainsi qu’au moment de la sortie de l’hôpital ? La brochure invite en outre les proches à prendre soin d’eux-mêmes pendant cette période difficile.

Les crises suicidaires et les tentatives de suicide affectent non seulement les personnes suicidaires mais aussi leurs proches. Les membres de la famille, les amis ou d’autres personnes de confiance sont des soutiens très importants pour les personnes concernées et doivent donc être associés au traitement. Cependant, tout comme la personne suicidaire, ils peuvent se sentir ébranlés et sous pression. Dans de tels cas, la brochure peut s’avérer d’une grande aide.

L’OFSP a mandaté le bureau d’étude et de conseil INFRAS pour analyser la situation actuelle sur l’état de la mise en œuvre du plan d’action national pour la prévention du suicide. Le rapport révèle que des progrès ont été réalisés, notamment en prévention primaire. Il montre également qu’il reste grandement nécessaire d’agir – notamment en ce qui concerne l’accès aux moyens et aux méthodes de suicide, le suivi des personnes ayant perdu un proche ainsi que dans la recherche et les données.

Comment comprendre mes idées suicidaires ou celles de mes proches ? Où puis-je trouver de l’aide ? Le site Internet www.parler-peut-sauver.ch fournit des informations et une liste des centres de contact aux personnes présentant un risque de suicide, à celles qui s’inquiètent pour un proche et à celles qui ont perdu quelqu’un par suicide. L’OFSP gère le site en collaboration avec le canton de Zurich.

Beaucoup ont peur de mal faire sur le moment. Mais la seule erreur serait de ne rien faire du tout.

La Confédération, en collaboration avec d’autres acteurs, a élaboré le plan d’action pour la prévention du suicide adopté en 2016. Celui-ci a pour objectif de réduire les actes suicidaires lors d’une réaction aiguë à un facteur de stress ou en cas de maladie psychique telle que la dépression.

L'Association International pour la Prévention du Suicide (IASP) annonce le thème de la Journée de prévention du suicide de cette année: "Creating Hope Through Action". Avec "Light a Candle" et "Cycle Around the Globe" deux actions concrètes sont lancées.

Les conclusions se fondent sur des données suisses (ou, dans le cas de projets internationaux, prennent en compte des données suisses). Cette liste ne prétendant pas être exhaustive, l’OFSP la complète volontiers.