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En 2022, un tiers de la population souffrait de troubles du sommeil. Cela représente une augmentation de 5 points de pourcentage depuis 1997. Les femmes et les jeunes de 15 à 39 ans sont particulièrement touchés par cette hausse. La santé psychique et la santé physique sont fortement associées aux troubles du sommeil. Ce sont là quelques résultats de la nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique (OFS) consacrée aux troubles du sommeil.

Une nouvelle recherche montre que les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) des parents peuvent influencer indirectement le sommeil de leurs enfants. Le stress psychique agit ici comme un médiateur. Les parents ayant subi des ACEs sont plus enclins à adopter des styles d'éducation liés au stress, ce qui affecte le sommeil de leurs enfants. La recherche souligne l'importance d'un soutien pour les parents concernés afin d'améliorer leur santé mentale et leurs pratiques parentales.

L’application Sui SRK offre un soutien psychosocial gratuit aux personnes réfugiées. Elle conjugue des informations sur les questions pratiques du quotidien avec des exercices et conseils pour apprendre à reconnaître et gérer le stress.

La santé psychique des adolescent-e-s et des jeunes adultes fait l’objet d’une attention croissante. En Suisse, le nombre de jeunes personnes souffrant de troubles psychiques a considérablement augmenté. Cette tendance est plus marquée encore chez les jeunes filles.

La part des personnes qui déclarent ressentir du stress au travail a augmenté en dix ans et elle est passée de 18% en 2012 à 23% en 2022. C'est la plus forte progression enregistrée parmi les conditions de travail pouvant représenter un risque physique ou psychosocial pour la santé. Plus de la moitié (53%) des personnes stressées sont également épuisées émotionnellement dans leur travail et présentent un risque accru de burnout.

Les enfants et les jeunes représentent un groupe particulièrement vulnérable dont le développement psychique doit être protégé. Le droit à une bonne santé mentale fait notamment partie des droits de l’enfant. Or, leur santé mentale est fortement compromise. Santé publique Suisse, le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ), UNICEF Suisse et Liechtenstein, l'Association romande CIAO ainsi que Pro Juventute demandent des mesures pour améliorer la santé mentale des jeunes.

En Suisse, la plupart des jeunes vont bien. Mais la santé s’est détériorée et le bien-être a diminué tant chez les filles que chez les garçons, et ce avant la pandémie déjà. Les filles de 13 à 15 ans sont particulièrement touchées. C’est là un des résultats de l’étude nationale Health Behaviour in School-aged-Children (HBSC) menée en 2022 auprès des 11 à 15 ans.

Il existe des risques cardio-vasculaires sur lesquels on ne peut rien faire. Par exemple l'âge, le sexe et les prédispositions familiales. Mais on peut agir sur la plupart des facteurs de risque, les éliminer ou les améliorer, par un comportement délibéré en faveur de sa santé.

Le fait que les femmes ressentent la douleur différemment a longtemps été ignoré, avec des conséquences pour le diagnostic et le traitement. C'est ce qu'on appelle le gender pain gap. Qu'en est-il aujourd'hui de cette lacune ?

Les trois quarts des personnes qui décèdent par suicide sont des hommes. L'association de recherche MEN-ACCESS de l'université de Leipzig a développé une offre en ligne pour les hommes, qui vise à prévenir les tentatives de suicide et les suicides. Les hommes ont souvent du mal à évaluer leur propre situation. Des images encore courantes de la masculinité peuvent les empêcher de demander de l'aide. De plus, il existe souvent un grand écart dans la communication.