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Comment la Suisse peut-elle investir dans la «richesse mentale» de sa population ? Cette question est au centre de la Conférence Suisse de Santé Publique 2025. Daniel Frey, membre du Comité de Santé publique Suisse, s’y est déjà longuement intéressé. Dans cet entretien, il présente les domaines où une action est prioritaire, explique pourquoi la santé mentale doit être prise en compte dans toutes les politiques et précise en quoi la période actuelle est propice à l’action.

De plus en plus de personnes âgées recourent aux soins à domicile. Une étude examine désormais l’influence des soins à domicile sur la santé mentale et le bien-être des personnes âgées et montre que : le recours aux soins à domicile améliore les symptômes dépressifs, réduit le risque de dépression, augmente la qualité de vie – notamment grâce à un sentiment accru de contrôle sur sa propre vie – et diminue le risque de solitude.

Le contact avec la nature permet le maintien en bonne santé. Ceci est confirmé par une analyse d’études scientifiques publiée par l'Académie des sciences naturelles (SCNAT) sous forme de fiche d’information. Le conclusion: le potentiel préventif et thérapeutique considérable de la biodiversité est actuellement largement inexploité.

Des disparités de santé entre femmes et hommes apparaissent dans de nombreux résultats de l’enquête suisse sur la santé (ESS). Analyser la santé au prisme du genre apparaît important pour mieux comprendre les différences de santé de la population, et pour mettre en place des stratégies de prévention et de promotion de la santé spécifiques au genre, qui soient bénéfiques pour toute la société.

Les résultats de l'enquête suisse sur la santé 2022 (ESS22) montrent de nettes différences de santé entre les hommes et les femmes. Ces dernières sont plus nombreuses, par exemple, à indiquer vivre avec au moins une maladie chronique (55% contre 44% pour les hommes). À l'inverse, les hommes sont plus nombreux à souffrir d'excès de poids (52% contre 34% pour les femmes) ou à fumer (27% contre 21%).

L’échelle d’Édimbourg de dépression postnatale (EPDS) est un questionnaire qui évalue l’état émotionnel des sept derniers jours. Ce test ne remplace pas un diagnostic médical, mais il donne une indication sur la nécessité de consulter une médecin ou un·e autre professionnel·le pour un examen approfondi. Il permet notamment aux femmes qui sentent que « quelque chose ne va pas » d’obtenir une première évaluation de leur situation.

Gaëlle partage son expérience d'une grossesse éprouvante marquée par des douleurs intenses et un isolement croissant. Après un accouchement traumatisant, elle fait face à une dépression post-partum sévère, caractérisée par des angoisses, des insomnies et une détresse profonde. Malgré des difficultés à trouver un suivi adapté, elle cherche activement de l'aide, illustrant les défis rencontrés par de nombreuses mères en détresse.

Nos formations transmettent des connaissances sur les troubles psychiques les plus fréquents autour de la naissance – de manière pratique et théoriquement fondée. Elles s’adressent aussi bien aux professionnel·le·s de la petite enfance qu’aux expert·e·s des domaines de la psychiatrie et de la psychothérapie, et sont proposées en ligne ou en présentiel.Toutes nos formations continues sont reconnues par les associations professionnelles concernées et donnent droit à des points de formation.

La Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril 2025, donnera le coup d’envoi d’une campagne d’un an sur la santé maternelle et néonatale. La campagne, intitulée : «Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir» traite non seulement des complications obstétricales directes, mais aussi des problèmes de santé mentale, de maladies non transmissibles et de planification familiale.

Les médias digitaux n’ont jamais été aussi présents dans le quotidien des jeunes. Si les réseaux sociaux, les jeux en ligne et autres contenus numériques offrent des opportunités d’échange et de formation, ces outils comportent aussi des dangers. Selon des études, une utilisation excessive de ces médias peut augmenter le stress, le manque de sommeil et les troubles psychiques. Cette collection comprend des études récentes, des recommandations, et des outils digitaux pour favoriser la santé.