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La notice informe les femmes concernées, avec ou sans enfants, sur les points à observer pour se protéger au mieux ainsi que sur les services et centres spécialisés où elles peuvent se rendre, accompagnées par une personne de confiance, pour bénéficier d’un conseil et d’une aide professionnels.

Lors de la Conférence des parties prenantes de la Stratégie nationale Addictions, intitulée « Addictions et environnement social » en 2022, la travailleuse sociale Anna Tanner mettra en lumière le quotidien des maisons d’accueil pour victimes de violences domestiques. Nombre d’entre elles évoquent des relations marquées par la consommation de substances addictives. Dans l’interview, Anna Tanner nous parlera de son expérience dans le conseil aux victimes.

À l’occasion de la conférence des parties prenantes de la Stratégie nationale Addictions, le sociologue Ueli Mäder aborde le problème de la stigmatisation. Selon lui, la prévention des addictions doit toujours dépasser le simple travail avec la personne et prendre en compte l’environnement social.

Le FPT présente au public le nouveau Programme pour l’enfance et la jeunesse Free. Fair. Future. L’objectif du programme de prévention, doté d’un budget annuel d’environ CHF 5,5 millions, est de permettre aux enfants et aux jeunes de Suisse de mener une vie libre de tabac et de nicotine. Les différents partenaires du programme appliquent des mesures ciblées dans le cadre d’une stratégie globale. Par une approche participative, le programme associe davantage les enfants et les jeunes.

En 2017, 15,2% de la population suisse est touchée par un problème psychique moyen à important. En comparaison, 22,2% des personnes consommant de l’alcool, du tabac, du cannabis ou d’autres drogues dans une mesure associée à un risque pour la santé, indiquent être touchées par des problèmes psychiques de sévérité au moins moyenne ; contre 13,0% seulement pour les personnes n’ayant pas ce type de consommation.

Selon l'Observatoire suisse de la santé, entre 15 et 34 pour cent des personnes seraient touchées par des symptômes dépressifs en Suisse. Dans le but de lever le tabou social sur les maladies psychiques, la "Mad Pride" aura lieu le 18 juin 2022 à Berne - un festival national de sensibilisation aux maladies psychiques.

Le sexe d’une personne influence considérablement sa santé. Risques pour la santé, comportements en matière de santé, évolution des maladies : femmes et hommes ne sont pas égaux. Cette différence est pourtant souvent négligée en médecine. Jusqu’à un âge avancé, la santé et l’autodétermination des femmes sont largement influencées par les attentes liées aux rôles, les conditions de vie et de travail, le revenu et les soins de santé. Quelques articles sur la santé des femmes :

Le genre d’une personne influence considérablement sa santé. Concernant les risques pour la santé, les comportements en matière de santé et l’évolution des maladies, les différences entre femmes et hommes sont parfois importantes. Le système de monitorage des addictions et des maladies non transmissibles MonAM donne des informations à ce sujet.

Des enquêtes récentes démontrent que les femmes ne sont pas prises suffisamment au sérieux par les personnels de santé. Par ailleurs, les recherches et essais cliniques sont encore trop souvent effectués exclusivement sur des hommes. Un postulat prie donc le Conseil fédéral d'indiquer quelles sont les mesures déjà prises ou à promouvoir afin que les scientifiques et les personnels de santé prennent mieux en compte les besoins des femmes en matière de recherche, de prévention et de soins.

Homme ou femme ? La question est centrale pour la prévention, le diagnostic et la thérapie, mais elle n'est pas suffisamment posée dans la recherche. Pour que cela s'améliore, un changement de mentalité s'impose dans de nombreux domaines, à commencer par la recherche fondamentale. Les causes de la négligence des différences entre les sexes dans la recherche sont expliquées dans cet article du magazine suisse de la recherche Horizons.