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En collaboration avec des spécialistes de la santé des enfants et des adolescents, Interface et l’Université de Zurich, l’OFSP a publié les indicateurs minimaux (Minimal Set of Indicators) pour la surveillance systématique de la santé des enfants et des adolescents en Suisse. À présent, les indicateurs seront consolidés et les questions en matière de responsabilité, de structure et de fonctionnement du monitoring seront clarifiées.

En 2023, l'enquête «International Health Policy Survey» de la fondation Commonwealth Fund a analysé l'expérience de la population âgée de 18 ans et plus avec le système de santé. Plus de huit personnes interrogées sur dix parmi la population résidant en Suisse estiment que leur santé est « excellente », « très bonne » ou « bonne », mais la Suisse perd sa première place en comparaison internationale.

Le rapport de base résume les résultats scientifiques et les recommandations pour la pratique. Il constitue la base des travaux que Promotion Santé Suisse mène sur ces thèmes auprès du groupe cible des enfants et, donc, des programmes d’action cantonaux.

Promotion Santé Suisse déploie et soutient différentes mesures pour les enfants de moins de quatre ans et leurs parents. Depuis 2014, Promotion Santé Suisse mène le projet de mise en réseau Miapas en collaboration avec des associations nationales du secteur de la santé et du secteur social. Des recommandations communes visant à favoriser une alimentation équilibrée, une activité physique adéquate et une bonne santé psychique sont ainsi élaborées et diffusées au niveau national.

La publication des chiffres clés pour l'année 2021 décrit l'état de santé psychique de la population en Suisse, les prestations psychiatriques et psychothérapeutiques auxquelles elle a recours en ambulatoire et en stationnaire ainsi que leurs coûts.

Une étude publiée en 2014 par l'Université de Zurich a calculé pour la première fois les coûts directs de toutes les maladies non transmissibles (MNT) et les coûts directs et indirects de sept groupes de MNT sélectionnés pour la Suisse. Parmi les sept MNT sélectionnées, les coûts des maladies cardio-vasculaires et musculo-squelettiques représentaient la plus grande part, suivis des troubles psychiques, du cancer, des maladies respiratoires chroniques, de la démence et du diabète.

Les troubles psychiques touchent près d’un milliard de personnes dans le monde et constituent l’une des principales causes de suicide. Une étude de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) vient de révéler que le risque de suicide augmente chez les personnes exposées à des niveaux élevés de bruit causé par les transports. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique à comité de lecture Environmental Health Perspectives.

Une étude montre l'importance croissante de la santé psychique en Suisse. Principales conclusions : La santé mentale a désormais dépassé le cancer pour devenir la deuxième préoccupation la plus importante. La Suisse est l'un des pays les plus préoccupés par le stress. 45 % des Suisses sont d'accord avec la phrase "Dans mon pays, beaucoup de gens n'ont pas les moyens de se payer des soins de santé de qualité".

Le rapport montre que certains groupes sociaux en Suisse présentent un risque accru d'hospitalisation en raison de maladies chroniques. Les personnes concernées sont celles qui ont un niveau de formation bas, de faibles ressources sociales et qui ne sont pas intégrées sur le marché du travail. Les gradients sociaux les plus marqués sont observés pour le diabète, l'insuffisance cardiaque, la BPCO et l'asthme.

Les résultats sont alarmants: Les jeunes restent souvent seuls avec leurs problèmes. Un jeune sur onze a tenté de se suicider. Afin de renforcer durablement la santé mentale des jeunes, il est avant tout nécessaire d’investir dans la sensibilisation et la prévention. Il faut briser la stigmatisation entourant les services de santé mentale.