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Les mégots de cigarettes sont les objets les plus souvent jetés sur notre planète – 4,5 billions finissent par terre chaque année –, dont plus de 6 milliards rien qu’en Suisse. Les filtres en plastique se retrouvent ainsi dans notre environnement, ne se décomposent que lentement, libérant des produits chimiques toxiques, un danger pour les hommes et les animaux.

Réduire les inégalités dans les pays et d’un Etat à l’autre, c'est l'objectif du dixième Objectif de développement durable des Nations Unis. Or, si la consommation de cigarettes ne cesse de décliner dans les pays développés, elle gagne en importance dans les régions pauvres, où les lois sont plus laxistes, la population continue de croître, le marketing de l’industrie du tabac gagne en importance et les campagnes de santé publique n'ont pas encore produit leurs effets.

Les trois multinationales du tabac établies en Suisse fabriquent chaque année des milliards de cigarettes sur leurs sites de production helvétiques. La culture du tabac, mais aussi sa transformation, ainsi que la fabrication de cigarettes et d’autres produits à base de tabac et de nicotine sont très gourmandes en énergie et nuisent à l’environnement.

Le neuvième Objectif de développement durable des Nations Unies appelle à la construction d'infrastructures résilientes, à promouvoir une industrialisation inclusive et à innover, afin de favoriser un développement durable, notamment dans les pays à moyen ou bas revenus. Si l'industrie du tabac a adopté un discours qui reprend ces préoccupations, dans les faits elle innove essentiellement pour acquérir de nouveaux clients ou maintenir ceux qu'elle a déjà dans l'addiction.

La culture du tabac consomme beaucoup de ressources et n’est pas écologique. Elle nécessite non seulement d’énormes quantités d’eau pour la culture et de bois pour le séchage, mais aussi des pesticides puissants pour traiter la plante, qui est très délicate. En Suisse, où cette «culture marginale» n’est rendue possible que grâce à des aides financières, seuls 135 planteurs de tabac exploitent encore quelque 400 hectares de surface dédiés à la culture du tabac, et la tendance est à la baisse!

La chaleur constitue un risque pour la santé et aggrave les maladies préexistantes, telles que les troubles cardiovasculaires, respiratoires, rénaux ou psychiques. La charge de chaleur augmentant continuellement, la prévention des conséquences de la chaleur sur la population occupe une place essentielle. La boîte à outils de mesures contre la chaleur s’adresse aux professionnels et elle liste des possibilités d’action pour prévenir les problèmes de santé liés à la chaleur.

Cette année, la Journée mondiale de la santé porte le slogan « Notre planète, notre santé ». Le changement climatique a des conséquences sur la santé et la qualité de vie, mais également sur les performances de la population. Par exemple, les canicules peuvent augmenter la mortalité et la morbidité, en particulier chez les personnes atteintes de maladies chroniques, et nuire à la santé psychique.

L'Observatoire européen du climat et de la santé aide l'Europe à se préparer et à s'adapter aux effets du changement climatique sur la santé humaine en donnant accès aux informations et aux outils pertinents. Il encourage également l'échange d'informations et la coopération entre les acteurs internationaux, européens, nationaux et non gouvernementaux concernés.

Les systèmes alimentaires ont le potentiel de promouvoir la santé humaine et de favoriser la durabilité environnementale, mais ils menacent actuellement ces deux aspects. L'approvisionnement d'une population mondiale croissante en aliments sains issus de systèmes alimentaires durables est un défi immédiat. La Commission EAT-Lancet réunit des experts afin d'élaborer des objectifs scientifiques mondiaux pour une alimentation saine et une production alimentaire durable.

Les températures mondiales vont augmenter au cours du 21e siècle en raison du changement climatique. Les périodes prolongées de températures élevées sont synonymes de stress physiologique pour le corps humain, ce qui aggrave les causes de décès les plus fréquentes dans le monde, telles que les maladies respiratoires et cardiovasculaires, le diabète et les maladies rénales. L'OMS présente des lignes directrices pratiques et réalisables qui peuvent sauver des vies.