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Les cantons suisses relèvent très différemment le nombre de placements à des fins d’assistance (PAFA). S’il existe quelques chiffres nationaux, ceux-ci ne couvrent pas toutes les formes de PAFA ni toutes les structures de soins ou d’accueil dans lesquelles des internements forcés ont lieu. Sur mandat de l’OFSP, le CHUV a rédigé un état des lieux des données à ce sujet en Suisse indiquant également quelles mesures seraient nécessaires pour disposer d’une statistique à l’échelle nationale.

Sur mandat de l’OFSP, l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) a publié un bulletin consacré aux psychotropes. Ces derniers sont les médicaments les plus fréquemment achetés en Suisse. En même temps, ils suscitent de vifs débats dans la société en général comme dans les milieux scientifiques. Le bulletin aborde les quantités achetées, les coûts, les consommateurs et les prescripteurs. Les résultats sont en outre discutés dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Un état des lieux réalisé par le Service du médecin cantonal de Fribourg montre que 11% des personnes de plus de 65 ans, au bénéfice d'une aide de soins à domicile ou résidant dans un établissement médico-social souffrent d'une addiction sévère. Les personnes consommant des drogues deviennent de plus en plus âgées et ont des besoins spécifiques. Face à ce constat, un plan d’action a été établi. Il vise notamment à améliorer le repérage précoce et renforcer la formation du personnel soignant.

Quelles sont les compétences fondamentales pour utiliser l’activité physique comme moyen thérapeutique ? Sur mandat de l’OFSP, le bureau d’études Interface a analysé et défini les différents profils de compétences nécessaires et identifié les figures professionnelles en Suisse disposant de ces compétences. Les niveaux de compétences proposés ainsi que les recommandations formulées visent à soutenir l’ancrage de l’activité physique comme moyen thérapeutique dans le système de santé suisse.

Sur mandat de l'OFSP, Interface Etudes politiques Recherche Conseil a élaboré un "Manuel sur le financement des offres de prévention dans le domaine des soins". Ce manuel s'adresse aux responsables de projets ainsi qu'aux autres acteurs de la PDS et offre des informations et des conseils concrets sur la procédure de financement des offres de PDS, y compris des exemples de bonnes pratiques.

Pour renforcer un comportement sain, les personnes concernées ont besoin de force et de volonté. Pour cela, elles ont besoin de soutien. L'entretien motivationnel est un style de conseil dans lequel les interlocuteurs se rencontrent d'égal à égal. L'objectif de l'entretien centré sur le patient est de renforcer la motivation intrinsèque. Des outils pour la mise en œuvre de l'entretien motivationnel sont disponibles sur PEPra. Des formations seront également proposées à partir du printemps 22.

Dans une école, un foyer pour jeunes, le domaine de la petite enfance ou la formation professionnelle, la consommation de substances addictives et les situations à risque peuvent survenir. Nos guides «Etapes du repérage précoce - regarder et agir» décrivent la procédure à suivre pour différents groupes cibles et settings.

Selina Stöger et Tenzin Siegfried sont deux des artistes du Living Museum de Wil (SG), un refuge artistique pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Elle est arrivée au Living Museum par le biais de son traitement psychiatrique et lui y est resté pour travailler à l’issue d’un stage. À présent, il fait profiter les autres artistes de son savoir-faire. Tous deux racontent leur quotidien au Living Museum et ce que leur apporte le projet.

Dans le Living Museum de Wil (SG), les personnes atteintes de troubles psychiques peuvent se réaliser par le biais de l’art. Le but : changer leur identification de la personne en souffrance à l’artiste, dans une ambiance de partage, de solidarité et de créativité. prevention.ch a rencontré Rose Ehemann, la directrice du Living Museum, pour parler du projet. Elle est convaincue que l’existence du Living Museum est profitable pour la société toute entière.

Pendant et immédiatement après un séjour en clinique psychiatrique, les patients pré-sentent un fort risque de suicide. Pour qu’ils perçoivent la transition du domaine sta-tionnaire à l’ambulatoire comme une continuité du traitement et qu’ils retournent à leur quotidien « en toute sécurité », différentes organisations ont élaboré des recommanda-tions à l’attention des professionnels de la santé :