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Les changements rapides sur le marché européen des drogues créent de nouveaux risques pour la santé et la sécurité. C'est l'avertissement lancé par l'Agence des drogues de l'Union européenne (EUDA) dans son « Rapport sur les drogues en Europe 2025 : tendances et évolutions ». Sur la base de données provenant de 29 pays (UE-27, Norvège et Turquie) pour l'année 2023 ou la dernière année disponible, le rapport met en évidence les dernières tendances et les nouvelles menaces émergentes.

Le tabac chauffé, les cigarettes électroniques, le snus, les sachets de nicotine, les cigarettes « click » : il existe aujourd’hui de nombreux produits à base de nicotine sur le marché. Conséquence : les habitudes de consommation, en particulier chez les jeunes, ont beaucoup changé. En 2023, 44,8 % des 18-24 ans déclaraient consommer au moins un produit contenant de la nicotine. Leurs designs colorés et leurs arômes fruités minimisent les dangers de ces produits, qui sont souvent sous-estimés.

Les cigarettes électroniques à usage unique, ou "puffs", seront interdites à la vente en Suisse. Mercredi, par 19 voix contre 11, le Conseil des Etats a transmis au Conseil fédéral une motion en ce sens du National, émanant de Christophe Clivaz (Vert-e-s/VS).

Les cigarettes électroniques jetables dites « puffs », sont très populaires chez les jeunes : elles ont une odeur agréable et sont attirantes. Mais elles sont nocives pour la santé, créent une dépendance à la nicotine et sont mauvaises pour l'environnement. Sur santebernoise.ch/puffs, vous trouvez un guide de discussion contenant des conseils pour entamer et mener une conversation. L'objectif est que les parents puissent informer leurs enfants des risques et les accompagner avec compréhension.

Se déshabituer de la fumée, tel est le message de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai 2025. Profitez de l’occasion pour motiver les gens à adopter un mode de vie plus sain. Nous vous y aidons avec la plateforme de désaccoutumance tabagique et nicotinique stop-tabac fondée sur une technique de conseil éprouvée. Matériel pour cabinets médicaux, pharmacies, hôpitaux: cartes postales, affiches à placarder ou à télécharger sur notre site web.

À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre les tactiques de l’industrie du tabac. Un thème très actuel en Suisse, où la mise en œuvre de l’initiative populaire « Enfants sans tabac », acceptée par le peuple, se heurte à la forte influence des cigarettiers. Le Parlement a introduit des exceptions, notamment sur la promotion des ventes. La position du Conseil des États lors de la session d’été sera déterminante.

Unisanté a interrogé un millier de personnes dans les cantons romands à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac 2025. Cette campagne dénonce les tactiques de l’industrie du tabac visant à séduire les jeunes et encourage des politiques plus ambitieuses. Les résultats sont clairs : 9 personnes sur 10 soutiennent des mesures de prévention plus fortes pour protéger la santé et les jeunes. L’industrie du tabac est vue comme trop influente dans les politiques de santé publique.

Le rapport livre de nombreuses informations sur les prévalences, la consommation multiple, les motivations, les produits d’entrée, les caractéristiques des cigarettes électroniques consommées, la volonté d’arrêt de consommation et le tabagisme passif. Il aborde aussi le tabagisme dans la société, la publicité et les cadeaux, les achats par des mineurs et les lieux de consommation.

Des disparités de santé entre femmes et hommes apparaissent dans de nombreux résultats de l’enquête suisse sur la santé (ESS). Analyser la santé au prisme du genre apparaît important pour mieux comprendre les différences de santé de la population, et pour mettre en place des stratégies de prévention et de promotion de la santé spécifiques au genre, qui soient bénéfiques pour toute la société.

Les résultats de l'enquête suisse sur la santé 2022 (ESS22) montrent de nettes différences de santé entre les hommes et les femmes. Ces dernières sont plus nombreuses, par exemple, à indiquer vivre avec au moins une maladie chronique (55% contre 44% pour les hommes). À l'inverse, les hommes sont plus nombreux à souffrir d'excès de poids (52% contre 34% pour les femmes) ou à fumer (27% contre 21%).