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L’alcool continue d’être vendu illégalement à bien trop de jeunes en Suisse. Des contrôles d’âge rigoureux s’imposent, en particulier au niveau du commerce en ligne. Ce sont les constats tirés des achats tests effectués en 2023 par différentes entités publiques ou privées. Addiction Suisse a analysé ces achats tests sur mandat de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières.

En 2022, 24% de la population suisse de 15 ans et plus fumait. La part de fumeurs a reculé de trois points de pourcentage depuis la dernière enquête, réalisée en 2017. Cette baisse intervient après une longue période où le taux était resté stable. En outre, la proportion de gros fumeurs (à partir de 20 cigarettes par jour) a diminué de plus de la moitié au cours des 30 dernières années. Les nouveaux produits du tabac et les cigarettes électroniques font des adeptes surtout parmi les jeunes.

Une étude multidimensionnelle d‘Addiction Suisse explore l’impact de la publicité pour les jeux de hasard et d’argent sur les jeunes. La revue de la littérature scientifique montre un lien entre l’exposition à cette publicité et le comportement de jeu des jeunes. Le groupe de discussion mené avec des jeunes de 15 ans confirme leur exposition à la publicité et son influence sur leurs attitudes. Addiction Suisse appelle à une régulation plus stricte.

La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) est le premier traité de droit international public visant à promouvoir la santé publique. La Suisse l’a signée le 25 juin 2004, soit il y a exactement 20 ans, mais ne l’a pas encore ratifiée. L’Association suisse pour la prévention du tabagisme exhorte le Parlement à ratifier immédiatement le texte en question d’ici le 1er octobre 2024.

La consommation de crack et de freebase a rapidement augmenté en Suisse. Des structures adaptées aux besoins des personnes atteintes d’une addiction font donc parfois défaut. En outre, la consommation accrue de ces substances dans l’espace public préoccupe la population. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a donc organisé une deuxième table ronde pour discuter de la situation actuelle avec les villes, les cantons et les organisations spécialisées.

Selon l’Indice mondial d’interférence de l’industrie du tabac, il n’y a qu’un seul pays dans le monde où les cigarettiers s’immiscent davantage dans la politique du tabac qu’en Suisse. Notre pays occupe l’avant-dernière place du classement européen pour ce qui est de la politique du tabac et même la dernière en ce qui concerne la protection des enfants contre le marketing du tabac. Et voilà à présent que le Parlement fédéral fait obstacle à la mise en œuvre de l’initiative «Enfants sans tabac».

En Suisse, un adulte mange près de 9 grammes de sel par jour, ce qui correspond à une consommation moyenne de 75 % supérieure à celle recommandée. Une consommation élevée de sel a des effets néfastes sur la santé. Tandis que l’industrie agroalimentaire est appelée à réduire la teneur en sel des produits transformés, les consommateurs peuvent prendre soin de leur santé en mangeant de façon équilibrée et en limitant leur consommation d’aliments transformés.

Le 31 mai a lieu la Journée mondiale sans tabac. En Suisse, les jeunes sont à la merci de l’influence manipulatrice et massive de l’industrie du tabac et de la nicotine. Le refus du Parlement de mettre en œuvre l’initiative populaire « Enfants sans tabac » en est une des causes. Une tactique dilatoire inacceptable qui porte préjudice à la santé de nos enfants.

La part des personnes qui déclarent ressentir du stress au travail a augmenté en dix ans et elle est passée de 18% en 2012 à 23% en 2022. C'est la plus forte progression enregistrée parmi les conditions de travail pouvant représenter un risque physique ou psychosocial pour la santé. Plus de la moitié (53%) des personnes stressées sont également épuisées émotionnellement dans leur travail et présentent un risque accru de burnout.

En matière de santé, les besoins des femmes diffèrent de ceux des hommes. Or, cet état de fait n’est pas suffisamment considéré dans la prise en charge médicale et la recherche. Lors de sa séance du 15 mai 2024, le Conseil fédéral a, en réponse à un postulat, adopté un rapport mettant en évidence la nécessité d’agir dans ce domaine. Il charge plusieurs services fédéraux de mettre en œuvre des mesures dans la recherche, la prévention et la formation.